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PAYS DES PAILLONS

    Pendant sa campagne électorale, Emmanuel Macron avait affirmé vouloir supprimer un quart des Départements d’ici à 2022, dont les compétences seraient absorbées par 22 Métropoles. Le président de la République l’avait annoncé et poursuit dans sa volonté. Pour ce grand remaniement, Emmanuel Macron a convié cinq présidents de Métropoles à une réunion des territoires, qui s’est déroulée à huis clos, à laquelle le président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi, a assisté. Cette réunion, que certains auraient souhaitée secrète, avait pour ordre du jour : la réforme territoriale, annonçant la fusion des Métropoles de Bordeaux, Toulouse, Nantes, Lille et Nice, avec les Départements.

    Ce schéma d’intercommunalité inquiète au plus haut point les conseillers communautaires du Pays des Paillons. Leur président, Maurice Lavagna, a alerté sur le danger de cette affaire, lourde de conséquences « Cela engendrerait de sérieux changements dans notre mode de fonctionnement et un risque de transformation profonde de notre façon de travailler. Bien des tâches accomplies par les élus seraient remises en cause ».

    Les élus du Pays des Paillons protègent leur intercommunalité « organisation territoriale fondée sur la proximité », qu’ils veulent autonome et indépendante.

    Lors du conseil communautaire du 1er octobre, les élus dont les maires de Bendejun, Joël Gosse ; Berre-les-Alpes, Maurice Lavagna ; Blausasc, Michel Lottier, Cantaron, Gérard Branda, Châteauneuf-Villevieille, Edmond Mari ; Coaraze, Monique Giraud-Lazzari ; Contes, Francis Tujague ; Drap, Robert Nardelli ; l’Escarène, Pierre Donadey ; Lucéram, Michel Calmet ; Peille, Cyril Piazza ; Peillon, Jean-Marc Rancurel et Touët-de-l’Escarène, Noël Albin ont voté, à l’unanimité, une motion contre l’absorption de compétences du Conseil départemental par la Métropole.

    Tous révoltés, ils rejettent « les démarches entreprises au mépris et dans le dos des territoires et des populations… » et s’insurgent « contre la négation de l’histoire de nos territoires au profit d’une approche administrative qui, sous le couvert de modernité, voudrait dissoudre une organisation territoriale et troquer des structures que chacun connaît et qui font tous les jours la preuve de leur efficacité pour embrasser une logique aventureuse ».

    Dans cette motion, ils dénoncent « Au nom de quelle logique, la  volonté d’une seule intercommunalité, qui regroupe moins de la moitié de la population du département et seulement 49 communes sur 163, devrait-elle primer sur celle des six autres et du Conseil départemental réunis pour dessiner l’avenir des Alpes-Maritimes dans leur ensemble ? »

     

    Pour consulter la motion cliquez ici

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