Durant une semaine, les travailleurs sur cordes de l’entreprise ALTEAM, experte dans les travaux d’accès difficiles, ont creusé une trentaine de forages sur la partie haute de la falaise.
L’entreprise Dynamite Consult a ensuite posé les dispositifs sismographiques pour établir des contrôles de vibration puis a installé la dynamite dans ces forages de 5 mètres de profondeur.
« Nous travaillons parallèlement à la faille. Nous avons vu avec le géotechnicien, en dessous il y a un écoulement qui a un bon appui. L’idée est de ne pas forer plus loin que le haut de cet épaulement afin de ne pas déstabiliser la base » a assuré Julien Aubart, chargé d’affaires ALTEAM.
Vendredi 25 janvier, à 11h45, une masse instable d’environ 200 m3 a été tiré. La trentaine de forages dans laquelle des cartouches ont été mis en place, a été déclenchée. C’est un fil de connexion qui a permis la mise à feu.
« En faisant partir cette masse particulièrement instable, cela permet d’éliminer les risques les plus élevés en cours de chantier et d’assurer la vie future de l’ouvrage » a confié Julien Aubart, chargé d’affaires ALTEAM.
A la suite de cette action, une visite d’inspection s’est déroulée sur site, le 28 janvier. Il s’est avéré que les matériaux sont encore très facturés.
« La zone de travail est encore trop fragile, ce qui ne permet pas au personnel d’entreprendre les travaux en sécurité » a formulé le cabinet TPFI, maître d’œuvre de cette opération.
Le chantier est suspendu, le temps d’obtenir les résultats d’une mission 3G+ permettant d’évaluer les risques.
Vidéo réalisée par Laurent Sothis